LA PARISIENNE

Un cépage unique et rare faisant partie intégrante de notre histoire

Archive Vin Parisienne
Parisienne vin rosé histoire vieux millesimes

Rosé divinement doux, aux notes acidulées de fraise des bois, la parisienne est un vin de garde comme on en retrouve rarement ailleurs. Et pour cause, à ce jour, nous sommes les seuls à cultiver son cépage si mystérieux.

Les écrits sur la Parisienne sont rares, voire inexistants. Le seul que nous avons en notre possession provient du menu de l’inauguration de la Poste de Rivarennes en 1908. Le peu d’information que nous avons donc sur ce cépage fait partie d’anecdote orale et de supposition. Néanmoins, grâce à ce menu nous avons la preuve qu’il fait partie intégrante de l’histoire de notre terroir.

Parisienne

LA PARISIENNE, UN CÉPAGE RARE ET INCONNU

Issu probablement d’une dégénérescence, le cépage la Parisienne est aujourd’hui toujours d’origine inconnue. En raison de la ressemblance entre ses feuilles et celles du Gamay, il a été expertisé par l’INAO comme faisant partie de cette espèce. Cependant, c’est bien la seule chose que les deux cépages ont en commun. En effet, au contraire du gamay, la Parisienne produit de petites grappes éparses contenant des billes de dimensions variées, donnant ainsi des propriétés organoleptiques singulières à ses cuvées.

L’origine du surnom «la Parisienne»  proviendrait du fait qu’à la fin du XIXe siècle, les Parisiens et Parisiennes qui venaient en séjour dans la région appréciaient particulièrement ce vin vif et fruité.

Cépage La Parisienne
Cépage Parisienne vin rosé

Origine de la Parisienne

sur le terroir de Cheillé

Vins Touraine Azay le Rideau

Si on écoute les vieilles histoires, son origine sur les communes de Cheillé et de Rivarennes pourrait provenir du comte Alexandre-Pierre Odart, célèbre ampélographe tourangeau. Ce dernier résida en effet jusque 1815 sur les terres de Beauregard à Cheillé et aurait donc pu conseiller aux familles du village de produire ce raisin. Les crises du début du XIXe siècle auront cependant raison de celui-ci et il disparaitra peu à peu du terroir.

Cette disparition est, pour nous, liée à deux raisons :

  • Dans un premier temps, on peut penser à la crise du phylloxera et les différentes guerres qui ont modifié les besoins et donc les types de cépages cultivés dans la région.
  • Puis dans un second temps l’arrivée de la mécanisation qui va bouleverser en profondeur le paysage agricole de la vallée. On passe alors d’une agriculture polycole où chaque famille produit son vin, à la professionnalisation du métier de vigneron.

La Parisienne va alors être arrachée au profit de variétés plus productives, moins enclines aux maladies ou alors disparaitre avec les agriculteurs qui la cultivaient. Seuls quelques pieds ont été conservés in-extremis.

Origine de la Parisienne

sur le terroir de Cheillé

Si on écoute les vieilles histoires, son origine sur les communes de Cheillé et de Rivarennes pourrait provenir du comte Alexandre-Pierre Odart, célèbre ampélographe tourangeau. Ce dernier résida en effet jusque 1815 sur les terres de Beauregard à Cheillé et aurait donc pu conseiller aux familles du village de produire ce raisin. Les crises du début du XIXe siècle auront cependant raison de celui-ci et il disparaitra peu à peu du terroir.

Cette disparition est, pour nous, liée à deux raisons :

  • Dans un premier temps, on peut penser à la crise du phylloxera et les différentes guerres qui ont modifié les besoins et donc les types de cépages cultivés dans la région.
  • Puis dans un second temps l’arrivée de la mécanisation qui va bouleverser en profondeur le paysage agricole de la vallée. On passe alors d’une agriculture polycole où chaque famille produit son vin, à la professionnalisation du métier de vigneron.

La Parisienne va alors être arrachée au profit de variétés plus productives, moins enclines aux maladies ou alors disparaitre avec les agriculteurs qui la cultivaient. Seuls quelques pieds ont été conservés in-extremis.

HISTOIRE DE LA PARISIENNE

Chez les Badiller

Histoire Parisienne papy

Notre famille, comme bien d’autres dans la vallée, cultivait ce cépage au début du XXe siècle. Lorsque notre père repris la ferme dans les années 80, quelques pieds en mauvais état étaient encore présents dans nos vignes. Une mission de sauvetage se mit alors en place à l’aide de l’association la Poule Couasse (association de sauvegarde des traditions agricoles et gastronomiques de Cheillé). Le but était de faire revivre le cépage ainsi que sa cuvée traditionnellement associée.

Fin des années 80, des greffons sont récupérés sur cette parcelle ainsi que sur des pieds présents dans une commune voisine. Des greffages à la main sont effectués par notre grand père et son cousin et les 2 premiers rangs sont repiqués sur nos parcelles de Baigneux.

Après cet essai concluant et plusieurs sélections massales, de nouvelles parcelles sont plantées au cours des années 90. C’est en 1998 que la Parisienne sera vinifiée en mono-cépage pour la première fois, recréant ainsi la cuvée d’antan.

Cuvée la Parisienne
Cuvée la Parisienne
Histoire Parisienne papy

HISTOIRE DE LA PARISIENNE

Chez les Badiller

Notre famille, comme bien d’autres dans la vallée, cultivait ce cépage au début du XXe siècle. Lorsque notre père repris la ferme dans les années 80, quelques pieds en mauvais état étaient encore présents dans nos vignes. Une mission de sauvetage se mit alors en place à l’aide de l’association la Poule Couasse (association de sauvegarde des traditions agricoles et gastronomiques de Cheillé). Le but était de faire revivre le cépage ainsi que sa cuvée traditionnellement associée.

Fin des années 80, des greffons sont récupérés sur cette parcelle ainsi que sur des pieds présents dans une commune voisine. Des greffages à la main sont effectués par notre grand père et son cousin et les 2 premiers rangs sont repiqués sur nos parcelles de Baigneux.

Après cet essai concluant et plusieurs sélections massales, de nouvelles parcelles sont plantées au cours des années 90. C’est en 1998 que la Parisienne sera vinifiée en mono-cépage pour la première fois, recréant ainsi la cuvée d’antan.

UN ROSÉ ATYPIQUE

Aujourd’hui nous possédons environ 1 ,5 hectares de Parisienne. Le cépage s’exprime sur des sols argiles à silex qui lui confèrent une légère acidité. Les cuvées restent cependant équilibrées grâce à la concentration de sucre apportée par ses petites billes de raisin.

Après une récolte à la main, le raisin est soumis à un pressurage direct puis est élevé dans d’ancien fût de chêne. La micro-oxygénation opérée par cet élevage extrait ainsi toute la complexité de ses arômes.

Vin de garde par excellence, la Parisienne se caractérise par sa vivacité en bouche et son originalité. En effet, sa palette aromatique atypique et complexe amène souvent les dégustateurs à le confondre avec un blanc moelleux. Les notes dominantes sont la fraise des bois confites, puis les notes acidulées de bonbon. La bouche est structurée, équilibrée et suave.